Attenberg - Film (2011)
Film de Athina Rachel Tsangari Drame 1 h 35 min 21 septembre 2011
Marina, 23 ans, vit avec son père dans une ville industrielle sur la côte. Gardant ses distances avec les êtres humains qu'elle juge bien trop étranges, elle préfère écouter les chansons de Suicide, regarder les documentaires animaliers de Sir David Attenborough et prendre des cours d'éducation sexuelle auprès de sa seule amie Bella. Un inconnu vient lui lancer un défi au babyfoot, tandis que son père prépare un rituel pour son départ du XXe siècle qu'il juge surestimé. Écartelée entre ces deux hommes et son amie Bella, Marina enquête sur les mystères insondables de la faune humaine.
Je peux pas. Je peux pas sur ce film. Je peux pas, je te dis.
Il est intéressant hein, c'est pas la question... Mais là, il s'agit d'écrire. D'écrire dessus. Dedans. Après. Comme je veux. Mais d'écrire. Dois-je comprendre qu'il n'a pas été assez palpitant, pas suffisamment rhâââ... pour faire vivre ma langue critique ?
Le film m'a plu mais je n'en ai trop rien pensé... Mais comment expliquer que je m'en souvienne ?
Parce qu'il est singulier. Parce que c'est un film érotique pour frigides et désabusés. Parce qu'il est possible que je m'en souvienne comme d'une oeuvre d'art contemporain. Attenberg, c'est un peu ça. Attenberg, c'est un marteau dans un caddie. Le titre de l'oeuvre sur un joli carton blanc :
"LUTTE RESIGNEE"
...
Marteau... Caddie... Marteau... Association des concepts supposés du marteau avec le concept du caddie...
...
Et là, tu hoches de la tête... (Hmmm...)
D'autres dodelineront, un peu déphasé devant cette oeuvre un peu trop étrange pour les critiques pénibles et un peu trop pénible pour écrire cette critique étrange. Certains seront déconcertés, c'est certain... A vrai dire, nous sommes tous un peu blêmes devant ce film pour en être réellement imprégné. Ceux qui n'auront pas été séduit (car ce n'est vraiment pas l'objet du film que de plaire), Ceux-là émettront au mieux un smiley facial, un sourire à l'envers. Ils ressembleront à ces dizaines de kéké, de mauvais sosies de Robert De Niro.