Timer - Film (2011)
Film de Jac Schaeffer Romance, fantastique et comédie 1 h 39 min 2 février 2011
Sous nos latitudes technophiles, un pas de plus vers l'assistanat total est appelé progrès : on nous apprend à penser en restant dans les clous idéologiques, on wikipédie à tout va en prenant l'info pour argent comptant et on crée le télé-plaisir en développant notre pouce préhenseur avec la zapette infernale ! Un dernier bastion, et non le moindre, dépendait encore de notre libre-arbitre : les sentiments. Hé bien, désormais, le temps de compter fleurette est révolu avec le timer, un code-barre implanté sur le poignet qui décompte les jours jusqu'à la rencontre du cyber-prince charmant. Et pas de bol pour Oona, trentenaire-célibataire-proche-de-la-névrose, son timer n'est pas prêt de chanter une sérénade, car son élu ne s'est pas encore branché sur cette fabrique des sentiments. Entre-temps, elle rencontre Mikey, jeune musicien qui a encore quatre mois à tirer (son coup) avant de rencontrer l'âme sœur. Seulement, voilà, quand on a perdu le mode
Le speech assez simple : Depuis une dizaine d'année, est apparu sur le marché, de sortes de bracelet électronique implantés dans la peau, permettant de savoir quand vous allez rencontrer l'âme sœur, celle avec qui vous ferrez votre vie sans aucun accroc. Un compteur vous donne un décompte précis du jour où vous serez enfin réunis, ou alors comme dans le cas de Oona (Emma Caulfield), un compteur vierge puisque votre âme soeur, n'a pas encore sauté le pas pour se faire poser un Timer. L'idée séduit énormément de monde, mais il reste encore pas mal de réfractaire, et c'est pour cela qu'Oona se bat, elle veut rencontrer l'homme de sa vie, et enchaine rendez-vous sur rendez-vous à des hommes sans timer, leur intimant presque de force de se faire poser un compteur ... Mais cela lasse, dégoutée par cette vie d'attente perpétuelle, Oona finit par être convaincu par sa sœur, de vivre sa vie sans se soucier du temps qu'il reste avant le grand Amour.
Hin hin, je vous raconte pas la suite, c'est un film de cruches du dimanche, un de ces films à savourer en caleçons, flemmardant entre ses couettes avec un pot de glace à la vanille entre les mains, l'espoir au bord des yeux, et le cœur gros comme l'énorme soundtrack aussi sublime que subtile (Sufjan Stevens, The Rosebuds, Katie Herzig, ..) .
Ce film nous a charmé par cette façon presque réaliste de trouver l'âme, c'est vrai ça non, qui n'aimerai pas savoir ? Bon j'avoue, que de le savoir à 14 ans casse presque tous tes plans d'avenir (devenir Super héros, braquer une banque ou encore se faire la moitié des filles du bahut), et ça peut devenir presque obsessionnel , mais d'un autre côté, je suis sûre qu'on aurait enfin la paix dans le monde, tout le monde chercherait son âme sœur et n'aurait plus trop de temps pour devenir maître de monde (sauf moi, mais j'ai toujours voulu avoir plus d'amants et de pouvoir que de paires de chaussettes). Alors oui, c'est un peu facile, une ligne directive sur la destiné, la chance ou un calcul presque mathématique, notez qu'ils ne donnent pas d'explications sur le comment de fait que c'est cette personne qui vous ai destiné, juste une histoire d'hormones, alors oui, on peut continuer sa vie sans vraiment savoir que ce cette machine dit de notre vie amoureuse, et être très heureux, ou alors, on cherche une garantie, on veut savoir si c'est le bon, (she's ) THE ONE #LoveActually . C'est joli, et ça fait un peu rêver quand on voit toutes ses baleines dans la mer.