Sex and Zen: Extreme Ecstasy - Film (2011)
Film de Christopher Suen Laap-gei Drame et romance 2 h 09 min 14 avril 2011
Au temps de la Chine ancienne, Wei fait la connaissance de Tie, la jolie fille d'un prêtre. Éperdument amoureux, les deux jeunes gens se marient, mais la jeune femme ne parvient pas à assouvir les désirs sexuels de son compagnon. Pour Wei commence alors la quête du plaisir ultime...
Le carton mondial d'Avatar, à Hong Kong particulièrement, donna des ailes aux producteurs asiatiques qui se lancèrent à tout va dans des films qui utiliseraient la 3D... y compris dans l'érotisme, où Sex and Zen 3D se veut un remake. C'était une trilogie de films dans les années 1990, sans aucun rapport entre eux, qui furent à leur époque de gros succès malgré leur genre érotique, et dont les deux premiers furent disponibles en DVD chez HK Vidéo.
Pour en revenir à celui-là, ça raconte l'histoire d'un jeune homme, vivant dans la dynastie Ming, qui tombe amoureux d'une femme, mais avec qui il a peu de plaisirs sexuels. Alors, il va traverser la Chine à la recherche de celui qui va pouvoir l'aider à aller au septième ciel. L'intérêt du film est, non seulement de voir un film érotique chinois des années 2010, mais aussi dans l'utilisation tant vantée de la 3D, dont on peut dire que c'est accessoire. Tout est fait cependant pour nous proposer des choses dans la figure, même si c'est parfois grossièrement ajouté en post-production.
Sex and Zen fait partie d'une catégorie chinoise nommée catégorie III qui regroupe soit tout ce qui est très violent ou sexuel/pornographique. Alors ici, c'est érotique, où on ne voit aucune pénétration ni éjaculation, mais on voit bien les jeunes femmes dans leur plus simple appareil (poilu, très poilu), mais par contre, les hommes n'ont pas le droit de montrer leur zizi (même si, au détour de quelques plans, on peut apercevoir des cache-sexes de couleur chair). Il faut bien avouer que les filles y sont très belles, d'ailleurs beaucoup sont japonaises (comme Saori Hara), mais les messieurs, qui sont tous parfaitement épilés d'ailleurs, jouent comme des pieds, avec cette manie (typiquement asiatique ?) d'en faire des tonnes, en gesticulant et grimaçant. Quant aux scènes érotiques, si elles sont nombreuses, on ne peut regretter qu'elles soient si mécaniques ; pour l'anecdote, la fameuse scène de viol qui avait tant fait parler dans Sex and Zen se retrouve ici aussi.
Pour l'utilisation 3D sur un film érotique, j'en attendais mieux, et pour l'érotisme, passez votre chemin, sauf pour ces très belles jeunes femmes.