AccueilFilm › The Dictator - Film (2012)

The Dictator - Film (2012)

The Dictator - Film (2012)

The Dictator - Film (2012)

Film de Larry Charles Comédie 1 h 23 min 20 juin 2012

Isolée, mais riche en ressources pétrolières, la République du Wadiya, en Afrique du Nord, est dirigée d’une main de fer par l’Amiral Général Aladeen. Vouant une haine farouche à l’Occident, le dictateur a été nommé Leader Suprême à l’âge de 6 ans, après la mort prématurée de son père, tué dans un accident de chasse par 97 balles perdues et une grenade !
Depuis son accession au pouvoir absolu, Aladeen se fie aux conseils d’Oncle Tamir, à la fois Chef de la Police Secrète, Chef de la Sécurité et Pourvoyeur de Femmes.
Malheureusement pour Aladeen et ses conseillers, les pays occidentaux commencent à s’intéresser de près à Wadiya et les Nations Unies ont fréquemment sanctionné le pays depuis une dizaine d’années. Pour autant, le dictateur n’est pas du tout disposé à autoriser l’accès de ses installations d’armes secrètes à un inspecteur du Conseil de Sécurité – sinon à quoi bon fabriquer des armes secrètes ? Mais lorsqu’un énième sosie du Leader Suprême est tué dans un attentat, Tamir parvient à convaincre Aladeen de se rendre à New York pour répondre aux questions de l’ONU.
C’est ainsi que le dictateur, accompagné de Tamir et de ses plus proches conseillers, débarquent à New York, où ils reçoivent un accueil des plus tièdes. Il faut dire que la ville compte une importante communauté de réfugiés wadiyens qui rêvent de voir leur pays libéré du joug despotique d’Aladeen.
Mais bien plus que des expatriés en colère, ce sont des sanctions qui attendent le dictateur dans la patrie de la liberté…

Informations du fichier


Seeds : 738
Leechs : 258
telecharger

Oui je suis une martienne, ayant boudé à ce jour Borat, Bruno et autre Ali G. Mais coachée par un forumeur horrifié par ces lacunes, j'ai décidé d'assister enfin aux dernières fredaines du gaillard et de son comparse réalisateur Larry Charles. Flanquée de mon ado et de quelques babioles à grignoter, me voici assise au milieu d'une horde d'ados en délire, visiblement coutumiers des frasques de l'ami Cohen. Extinction des lumières. Plongeon. Un seau de pop-corn plus tard, je quitte le cinéma, le sourire aux lèvres, ravie d'avoir été le témoin de ce feu d'artifice. Moins puissant que la bombe annoncée par l'affiche, mais néanmoins explosif, le film part dans tous les sens dans un réjouissant délire coloré, impertinent, irrévérencieux, qui égratigne et fustige, dans une entreprise de démolition qui n'épargne personne. C'est cash, c'est trash, la salle apprécie, les exclamations fusent... Sacha Baron Cohen campe un dictateur absolument écoeurant mais terriblement sympathique, confronté à une Amérique de tous les excès. Quelques moments franchement hilarants, outranciers, mais plus que cela, l'agréable sensation d'un film essentiel parce qu'il fait éclater les limites, celles du "bon" goût, des conventions et de la bienséance, et parce qu'il questionne l'absurdité de notre époque.

Ces fichiers peuvent vous intéresser :