Une demi-surprise tant l'attelage de départ (le binôme Dubosc/Adams) pouvait laisser supposer un phagocytage de l'un au détriment de l'autre. Si on y ajoute le pitch et la classification en tant que comédie, tout laissait penser à un ratage en règle. Et pourtant, le postulat de départ (Dubosc devenant le mentor de Kev Adams) laisse peu à peu place à des moments drôles et assez sarcastique. Le fait de faire sortir Dubosc de son rôle archi-décliné de séducteur/loser/beauf/beau-parleur joue sûrement pour beaucoup dans cette impression. Du coup, on a presque l'impression que Dubosc "encadre" le trop-plein d'énergie et le côté "je veux faire rire à tout prix" de Kev Adams. Du coup, c'est tout le film qui s'en trouve bonifié (la trame donc en plus du casting). Enfin, outre les quelques punchlines qui émaillent ce film, on retiendra surtout l'ultime apparition de Valérie Benguigui, encore une fois impeccable dans le rôle de la maman de Kev Adams