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Filmworker - Documentaire (2017)

Filmworker - Documentaire (2017)

Filmworker - Documentaire (2017)

Documentaire de Tony Zierra 1 h 34 min 19 mai 2017

Portrait de l'homme de l'ombre, à tout faire, Leon Vitali, comédien de Barry Lindon ayant par la suite mis un terme à sa carrière d'acteur pour se consacrer à seconder jour et nuit Stanley Kubrick dans son travail.

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Dans l’ombre de Stanley Kubrick il y avait Leon Vitali. Fraichement sorti de l’école d’art dramatique, le jeune comédien est tombé sous le charme mystique de 2001, puis, après avoir vu Orange Mécanique, il s’est dit : « je veux travailler avec ce type ». Ce qui est au départ un coup de cœur a mué en un lien très fort entre le cinéaste et son comédien sur les plateaux de Barry Lyndon, film pour lequel il réussit son audition. Démarre ensuite 25 ans dans le secret du Dieu puisque Vitali abandonne dès lors sa carrière d’acteur pour se mettre au service de celui qui le fascine, sans doute au-delà du raisonnable. Il devient ainsi un "filmworker", d’abord dans l’équipe du casting de Shining puis homme à tout faire, homme de confiance qui dédiera sa vie, corps et âme.

Extrêmement riche en anecdotes, le documentaire est un précieux témoignage sur les méthodes de travail de Kubrick, lui qui parlait si peu, quand bien même ses interviews étaient réécrites par ses soins. De la production à la distribution, du mastering au marketing, tout se passe depuis la maison Kubrick en petit comité, chapeauté fébrilement par la Warner. Otage d’un cerveau hors-du-commun, Vitali n’a cessé de soutenir les obsessions de Kubrick, lui-même totalement soumis à ses œuvres. Des journées de 24h sans sommeil, une rigueur à vous donner envie de fuir mais l’aura du Maitre aura suffi à son travailleur de l’ombre à rester jusqu’au bout.

Garant de la vision de Kubrick, Leon Vitali est aujourd’hui un témoin de sa mémoire. Mémoire d’une œuvre considérable et intemporelle, qui dépasse les contours de l’écran. Vitali continue ainsi de se dévouer, encore ému par l’esprit de son gourou, et délivre dans ce documentaire un témoignage testamentaire, touchant et forcément important sur l’insondable génie de Stanley Kubrick.

On regrettera simplement la faible valeur cinégénique des entretiens, certains sont très mal éclairés, à faire trembler les dermatologues.

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