Dans une ambiance resucée de squelettes rigolos sur fond de (faux) thérémine, Skelattack joue la carte de la simplicité de l'action-plateforme sans véritable côté metroïvania (on ne revient quasiment jamais sur ses pas) : un double saut dès le début, une épée améliorable quatre fois, une barre de vie qui s'étendra au fur et à mesure de l'aventure et une jauge de magie servant soit à se refiler de la life, à envoyer un boomerang sur les ennemis ou à triple-sauter et... c'est tout. Quelques salles proposeront leurs petites difficultés mais le jeu reste globalement plus simple qu'un Guacamelee par exemple, notamment les boss(es) pas inspirés pour deux sous. La principale difficulté tient au fait qu'on s'emmêle vite les pinceaux dans les deux techniques de sauts (bouton A pour sauter dans les airs et double-sauter MAIS gauche et droite sur la croix directionnelle pour sauter de mur en mur) et que certains tableaux un peu fouillis empêchent de bien reconnaître les plateformes des décors. Les dév tentent de raconter une histoire dont on se fout pas mal mais la gueule du jeu accroche avec ses persos et décors animés à la main et locké à 35 fps : bizarre au début mais une fois l'oeil habitué, très bon choix esthétique.

Créé par seulement quatre personnes (félicitation à eux), je dirais que 20 balles pour trois grosses heures fait un tout petit peu mal à la gueule. A dix balles ça passe tout de suite beaucoup mieux.