Sans contexte, ce film coup de poing veut faire de la politique à travers le cinéma. Car dans cette histoire, Maxi, fille et rescapée d'un attentat à la bombe dans son immeuble berlinois qui vit avec le seul survivant de sa famille, son père décide de faire son choix sur une fausse vérité celle que des terroristes islamistes sont à la charge de cet attentat (on ne le voit d'ailleurs que pendant quelques secondes). Du coup, c'est une Maxi bouleversée qui rejoint les rangs d'un parti d'extrême-droite pour se refaire une santé et une opinion politique. Intéressant par la pertinence de certains profils (celui du dirigeant de la Re-Generation apparaît polissé mais son arrière-garde est plus qu'ultra-violente). Sans doute, on aurait aimé ne pas avoir à subir les 10 dernières minutes qui dévalorisent totalement le film - mais qui met en avant le danger grandissant des discours de haine (nnje m'y attendais pas mais à l'issue d'une soirée en France, les collaborateurs extrêmistes décident de mettre en scène l'exécution de son leader dans la rue. Evidemment, il s'agit d'une excuse pour se victimiser alors que les collaborateurs poursuivent des familles de couleurs et les tuent. En fait, le film arrive à faire monter la pression mais je n'ai pas vraiment été aidé par le personnage de Maxi, étant donné qu'on ne voit jamais si elle apprend que le parti qu'elle a rejoint été chargé de l'attentat de son immeuble de Berlin.