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Oasis : Knebworth 1996 - Documentaire (2021)

Oasis : Knebworth 1996 - Documentaire (2021)

Oasis : Knebworth 1996 - Documentaire (2021)

Les 10 et 11 août 1996, 250 000 fans ont convergé vers Knebworth Park pour assister à deux concerts de Oasis qui ont battu tous les records d’affluence. Avec une setlist remplie du début à la fin d’incontournables, dont Champagne Supernova, Wonderwall et Don't Look Back In Anger, les concerts de Knebworth ont été à la fois l'apogée du succès du groupe et le rassemblement historique d'une génération.rnrnRéalisé par Jake Scott à partir de nombreuses images de concert et d'images exclusives jamais vues auparavant, il s'agit d'une célébration cinématographique joyeuse et parfois poignante de l'un des événements musicaux les plus importants de ces 25 dernières années.

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En 2016, un documentaire officiel sur les débuts du groupe Oasis, intitulé Supersonic et validé par les frères Gallagher sortait. Ce dernier s'arrêtait bizarrement à ce qui était décrit comme la consécration du groupe, c'est-à-dire deux concerts devant des centaines de milliers de personnes à Knebworth.nnC'est donc assez naturellement et avec un autre réalisateur à la barre qu'un nouveau documentaire sort enfin, consacré à ces deux concerts considérés comme l'événement musical des années 90 (en tout cas c'est ce qu'on nous rabâche tout le long du film).nnSi le plaisir de voir des extraits de concert d'Oasis dans de très bonnes conditions sur grand écran est bien là, je suis tout de même un peu mitigé par rapport à ce que j'ai vu, et c'est directement lié aux choix faits par le réalisateur.nnEn effet, et c'est tout à l'honneur de la personne qui a choisi cet angle, mais une grande partie du documentaire repose sur des témoignage de fans qui ont assisté à l'un des deux concerts, aux deux ou même qui ont passé la soirée dans leur chambre à enregistrer sur K7 audio la diffusion radio de la prestation scénique de la célèbre formation britannique.nnCela engendre deux problèmes dans le film pour moi une partie de ces témoignages est illustrée par des scènes jouées par des acteurs de nos jours, et ça m'a sorti du film dans le sens où tout est fait pour que visuellement on ne voit pas trop l'astuce passer. Et là où ça coince, c'est que le montage est si rapide que le nombre de figurants assez important indiqué au générique pour ces scènes a probablement servi pour quelques plans du public en plein concert, ou du moins pour ajouter des sons d'ambiance (fans qui chantent en cœur par exemple). Je trouve que ça enlève un peu d'authenticité au documentaire, en plus de casser un peu la magie des moments qu'on voit à l'écran, car mon œil me dit qu'il y a de l'arnaque dans l'air mais on me fait croire que je regarde des images d'archives.nnLe deuxième point c'est l'équilibre entre commentaires audio et la place laissée aux chansons qui est parfois un peu bancal. Les commentaires sont vite redondants, qu'ils viennent de fans présents à l'événement ou de membres du groupe, c'est juste dithyrambique et si je comprends tout à fait que les fans avaient envie de décrire leurs sentiments sur telle ou telle chanson... Parfois c'est juste inutile tant ça transparait à l'image. Parce que baisser le son d'un morceau pour entendre "C'était vraiment un moment de communion dans le public, tout le monde chantait en chœur, on oubliait nos problèmes, c'était génial", j'ai envie de dire que c'est bien gentil mais quiconque est déjà allé à un concert d'un artiste ou groupe qu'il apprécie sait ce que ça fait et les images se suffisent à elles-mêmes.nnJ'ai trouvé le son parfois criard aussi et je ne sais pas si c'est lié à un mauvais mixage ou bien mon cinéma qui a un peu trop poussé sur les décibels, pensant diffuser un concert. En effet sur les deux-tiers des morceaux les voix et les guitares saturent, à la limite du sifflement dans les aigües. Pour le coup on se rapproche bel et bien des sensations d'un concert où le son est trop fort pour être vraiment agréable à l'oreille, mais pour un film c'est assez dérangeant (surtout que les extraits disponibles en ligne n'ont pas ce problème).nnBon voilà, j'ai bien fait ma chouineuse alors remettons l'église au centre du village qu'est-ce que c'était beau comme moment quand même. Le groupe jouait de façon très carrée, on voit la différence entre les deux soirs où Liam se lâche bien plus sur le deuxième concert, on nous explique que l'ambiance était déjà électrique avec les groupes en première partie, on a des anecdotes sur des petits moments entre les chansons ou avant le concert qui m'ont fait sourire, et certains commentaires sont émouvants. Parce qu'on prend conscience du phénomène qu'Oasis a été et à quel point le groupe a pu toucher certaines personnes à l'époque. J'ai donc hâte de pouvoir me procurer les concerts en Blu-Ray à la fin de l'année pour à la fois me replonger dans cette ambiance mais surtout profiter des morceaux sans les commentaires audio.

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