Spin off animé de l’un des films les plus vus sur la plateforme Netflix, Bright, est une aventure qui s’inscrit dans un univers de fantasy, racontant le voyage d’une jeune elfe, escorté par un ronin et un orc, vers sa terre natale.nnLe scénario de cette production américano-japonais repose sur une idée de base originale, dans un mélange harmonieux des genres et des identités visuelles. L’esthétique globale de l’œuvre se distingue grandement de la masse, en raison d’une animation 3D atypique qui nous fera penser à un rendu de jeu vidéo. Les amateurs d’action devraient trouver leur compte. La musique est aussi un aspect tout à fait hors-norme de la production, avec des sonorités électroniques et des rythmes inhabituels qui ne manqueront pas de nous interpeller.nnL’animation, qui ne manque pas d’originalité, est à considérer comme le plus gros défaut du film. En réalité, le rendu n’est tout simplement pas joli. Peu confortable, l’esthétique nous ferait presque mal aux yeux en raison de ses couleurs criardes et de ses contrastes dérangeants. Les jeux de lumière sont abominables, et l’image sursaute dans les mouvements, comme sous l’effet d’un stroboscope. Non, vraiment, ce résultat n’est pas du tout satisfaisant et ne nous pousse pas à nous intéresser au film. Par ailleurs, les décors sont aussi dénués de charme que tout le reste, gâchés par les mêmes méthodes employées.nnSi le sujet est bien amené, l’histoire manque d’accroche et on finira tant bien que mal par s’ennuyer. L’identité des personnages répond à des archétypes fatiguant, notamment en ce qui concerne la jeune héroïne qui est très rapidement énervante avec son caractère farouche mal dégrossi. Si l’action est intense, on regrette une violence exacerbée, avec de nombreuses scènes d’effusions de sang, pas toujours nécessaire.nnCeux qui ont vu le film de référence devraient passer un bon moment devant Bright Samurai Soul, du moment où ils souhaitent poursuivre l’expérience, les autres en revanche risquent de s’ennuyer, comme moi.nnhttps//www.cineanimation.fr/