Il y a tellement de films de danse où on nous rabache l'histoire de cette quête du beau, de l'énergie intérieure, matinée d une p'tite histoire d'amour que j'avais lancé le film en surfant à côté... et puis j'ai posé la tablette car le film m'a balladé, comme un cavalier un peu balourd. On se demande quel personnage est le machiavélique, et puis si finalement les personnages ne sont pas sincères, et puis de nouveau s'ils se manipulent. Et puis, on se rappelle quelques indices laissés ci et là, comme ce formulaire avec la demi question, "vous êtes majeure? signez ici". Et on se rend compte que ce sont presque des enfants, plongés dans une compétition sans repêchage, et leurs émois, doutes, peurs, espoirs, responsabilités... Le film doit lutter contre ses prédecesseurs qui ciblaient les ados et leurs rêves d'enfants pour se positionner sur les presque adultes et leurs doutes. Moi que la danse laisse assez indifférent, j'ai été finalement captivé par cette entreprise de déconstruction/reconstruction des poncifs du genre pour arriver sur une histoire humaine et adulte... un bon moment.