La jeune réalisatrice Camille Landon se crame d'emblée.nnSujet trop classique (une adolescente instable voit des choses louches chez la voisine) greffé sur une intrigue elle aussi trop conventionnelle montée via un développement qui ne l'est pas moins.nnDonc trop de prévisibilité et, fatalement, un dénouement décevant.nnd'autant que les tenants et les aboutissants de l'histoire ne seront jamais connus !nnCamille Landon s'en sort pourtant plutôt pas mal pour ce qui est de la mise en scène et de la direction des acteurs --- l'amourette entre Madison Iseman et Israel Broussard passe fort bien (mais... est-elle réelle ?!).nnToutefois, toujours en rapport avec la désinvolture scénaristique, trop d'incohérences émaillent le film, pierres de silex qui frottent, frottent, frottent...nn-- Rain rentre de l'hôpital ; sa chambre n'a même pas été nettoyée il y a encore les traces de sa dernière crise (avec des ongles plantés dans le mur !).nn-- Ce qu'elle voit, ou croit voir, elle ne peut pas le prendre en photo (elle qui est pendue à son téléphone, comme tout néo-humain) ?nn-- Si la famille a un doute quant à l'existence de Caleb, pourquoi ne pas se renseigner auprès de l'école ?nn-- Les incursions chez la prof (notamment la dernière) franchement...nnMême concentré, comme l'enseignante, sur un satay à se damner, avec en fond sonore une soprano qui s'envole, je sentirais la présence de quelqu'un me dépassant sur ma gauche, à trois mètres, pour me piquer les clefs !nn-- Quand Rain découvre Malia, à la cave, il est où le divin téléphone ?nn-- Et ce pugilat entre Caleb et la prof................................nnMadame Landon, vous qui sortez deux films en 2021, la prochaine fois, soyez moins gourmande un seul SVP ; appliquez-vous comme vous semblez vouloir le faire... mais avant cela fignolez le scénar. Merci.