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Banishing - La demeure du mal - Film (2021)

Banishing - La demeure du mal - Film (2021)

Banishing - La demeure du mal - Film (2021)

Angleterre, dans les années 1930. Un jeune révérend, sa femme et leur petite fille emménagent dans un manoir. Bientôt, un esprit vengeur prend possession de la fillette. Les parents sont contraints afin de sauver leur enfant, de remettre en doute leurs croyances et de se tourner vers la magie noire...

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Quand la folie meurtrière d’un “Shining” rencontre l’atmosphère lugubre d’un “Amityville”, ce cauchemar sur pellicule s’intitule “The Banishing la Demeure du Mal”. Par le biais d’un macabre prologue, le réalisateur britannique Christopher Smith - qui nous avait déjà régalé avec “Creep” en 2004 et surtout “Triangle” en 2009 - pose les bases d’un récit qui se veut horrifique, mais surtout psychologique. En Angleterre, en 1935, après avoir assassiné sa femme, le révérand Stanley se suicide à Morley Hall, une immense bâtisse appartenant à l’église protestante. Trois ans plus tard, le révérend Linus (John Heffernan), sous l’impulsion de l'Évêque Bishop Malachi (John Lynch) emménage dans la maison avec sa femme Marianne (Jessica Brown Findley) et Adelaide (Anya McKenna-Bruce), la fille de celle-ci. Dès lors, les murs de la demeure semblent prendre vie en possédant les occupants. Un homme, en la personne de Harry Reed (Sean Harris), un vétéran de la Grande Guerre, connaît le terrible secret que cachent les lieux. Même si le thème de la maison hantée a été maintes et maintes fois éprouvé, “The Banishing…” échappe à l'écueil des Jump Scares et autres artifices spectaculairement inutiles pour se focaliser sur un suspense plus introspectif et viscéral, laissant le champ libre à de purs moments d'angoisse. Avec en filigrane, la montée du fascisme - on y parle des accords de Munich, de l'annexion des Sudètes et de la guerre d’Espagne - comme dans un certain cinéma fantastique ibérique, rappelant “L’Échine du Diable” de Guillermo Del Toro, Christopher Smith nous entraîne dans le passé pour mieux en comprendre le présent. Devant nos yeux, se joue un combat entre le bien et le mal - à grande échelle tout d’abord, avec l’imminence de la guerre - mais aussi et surtout dans l’intimité d’anciennes pratiques religieuses incarnées par Bishop Malachi face à Harry Reed. À travers ces deux personnages ambigus, à l’aura mystérieuse, c’est le fanatisme religieux et idéologique dans tout ce qu’il a de plus abject, que Christopher Smith fustige. Quelques explications supplémentaires sur les motivations et les origines des protagonistes principaux auraient pu faire de “The Banishing…” un chef-d'œuvre de fantastique Gothique !

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