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OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire - Film (2021)

OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire - Film (2021)

OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire - Film (2021)

1981. Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, est de retour. Pour cette nouvelle mission, plus délicate, plus périlleuse et plus torride que jamais, il est contraint de faire équipe avec un jeune collègue, le prometteur OSS 1001.

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Durant le premier tiers du film (c'est à dire 40 minutes, grosso modo), j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver notre héros franchouillard incarné par Jean Dujardin, et je commençais à trouver vraiment sévères les critiques qui avaient accompagné la sortie en salles. nEn effet, le prologue est un régal d'efficacité et de mise en scène, le contexte des années 80 - avant l'élection de Mitterrand - apparaît prometteur, et les premières vannes fusent agréablement, à l'image de l'allusion à metoo (qui hélas constituera le sommet de l'irrévérence dans cet épisode).nnMalheureusement, cette entrée en matière pleine de potentiel ne tiendra pas ces promesses, puisque "Alerte rouge en Afrique noire" va progressivement s'enliser dans une comédie d'action franchement longuette. Autour d'une intrigue bien trop faiblarde, le registre du buddy movie en tandem avec Pierre Niney se révèle décevant, d'autant que les personnages secondaires manquent cruellement d'épaisseur, en particulier les figures féminines. nFatou N'Diaye et Natacha Lindinger ne manquent pourtant pas de charme, mais on reste très éloigné de l'ironie mordante de la délicieuse Larmina (Bérénice Bejo) dans le premier opus.nnD'autre part, l'humour devient souvent répétitif voire convenu (c'est aussi la limite d'un troisième volet, qui aura plus de mal à surprendre), même si certains gags isolés viennent ponctuellement redonner le sourire (Tintin au Congo, la faucille et le marteau,...).nDans l'ensemble, on est loin de l'humour décapant et irrévérencieux que pouvait parfois offrir l'OSS 117 de Michel Hazanavicius, dans ses meilleurs moments - et que Nicolas Bedos semblait a priori en mesure de renouveler.nnFinalement, la dimension plus modeste des premiers films (en terme de moyens, et plus encore en terme de durée) convenait mieux à l'agent Bonnisseur de la Bath, tant le format de presque 2H00 n'apporte rien à ce type de comédie-pastiche, au contraire.nNicolas Bedos signe donc une suite moyenne et inégale, qui offre tout de même un divertissement sympathique - d'où ma note de 6/10.

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