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Le Code - Série (2021)

Le Code - Série (2021)

Le Code - Série (2021)

Idriss Toma, 46 ans, l’avocat parisien des riches et des puissants, voit sa vie basculer lorsqu’il est victime d’une tentative de meurtre. Il en réchappe miraculeusement mais un éclat de balle inopérable peut désormais lui être fatal à tout moment. Décidé à corriger ses erreurs personnelles et professionnelles, il met désormais son talent au service de ceux que la machine judiciaire menace d’écraser...

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J'ai toujours été un ennemi de ce genre de "format" de durée comme on dit !n52 mn pour" expédier" un film ! Pourvu qu'au cinoche ils n'aient pas la même idée on viendra à peine de s'asseoir qu'il faudra se relever. Encore qu'on vous aiit déjà "sucré" toute la première partie d'après guerre avec les informations de ce foutu coq (Pathé) et autre mises en bouche. nPar contre la publicité qui n'est plus de Jean Mineur et de son Balzac 0001 elle, continue de polluer nos écrans, petits et grands. Et porte atteinte à notre liberté elle nous est imposée... Que ce soit sur petit ou grand écran, et même dans les rues !nBeau sujet de thèse pour un avocat qui défendrait l'audio-visuel ?nVoici donc une nouvelle mini-série de six épisodes qu'en s'y mettant à trois, des créateurs ont pondu, inspirés qu'ils étaient par le barreau. nPour une fois, ce ne sera pas des flics mais ceux qui aident le soir même à faire sortir de prison ceux qui y sont entrés quelques heures avant. Où qui rendent le divorce aussi coûteux. Et qui expliquent au juge pourquoi "Omar m'a tuer" n'est pas un crustacé nul en orthographe qui s'attaque aux petites vieilles !nEt pour mieux nous servir dans cette diversion au palais de justice, ils s'y sont mis à six scénaristes. Un pour chaque épisode qui, heureusement, est différent des autres... Mais qu'il convient d'expédier en 52 mn. nPour la pub, c'est raté ! J'enregistre et la vire ! L'avantage aussi c'est que quand je n'ai pas le temps de regarder, je me constitue mon propre "replay" comme disent les anglophiles. Et je viens de visionner le premier opus, vaguement inquiet de ce "code" qu'on s'est ingénié à compliquer depuis Napoléon, au point qu'il ne le reconnaîtrait plus ! Même les juges y perdent leur latin. Dura lex ?nJ'ai vu le premier épisode pas ennuyeux. On fait ce qu'on peut avec le temps et les artistes qu'on a... C'est comme avec le TGV quand on est aux WC le train va tellement vite qu'on a peine le temps de s'essuyer !nLa défense s'attaque ici à une histoire déjà vue et revue... Rien de bien nouveau pour le thème, c'est du réchauffé. Et à s'attaquer aux vices de procédure, ça me fait penser aux méthodes qu'employait tout jeune un avocat du barreau de Lille (aussi) ayant (lui) bien tourné il est ministre de l'Intérieur.nDommage, dans ce récit on a cru bon d'en ajouter et en sur-rajouter pour faire dense sur un temps réduit. Et quand l'emballage-cadeau est plus réussi que le cadeau lui-même, on est déçu...nQuand au casting, l'acteur jouant le rôle de président m'a impressionné plus vrai que nature.nCet avocat plombé (Daiel Njo Lobé), sur lequel il n'y a pas que le ciel qui lui soit tombé sur la tête, m'a suscité un peu d'empathie. Hélas, il y a des acteurs au casting soit sociétaires de la télé du service public, soit pas très crédibles. Mais aussi de bons comédiens. A 50/ 50 ! Comme ma note. nA suivre ? Bénéfice du doute...nnSecond opus visionné, et je deviens de plus en plus enthousiaste. Ce tribunal, on s'y croirait ! Ca m'a rappelé la fois où je devais y comparaître, en vue de mon assermentation professionnelle plus impressionnant qu'on pourrait le penser, et je me suis même offert un petit réconfortant après, dans le bistrot du coin qu'on voit dans le film ! nLe scénario est palpitant, et assez proche de la réalité encore que je pensais qu'un avocat n'avait pas le droit de plaider en faveur de ses proches! Même satisfaction pour les acteurs. Impressionnants de vérité... Quels castings ! Depuis le jeune qu'on accuse de meurtre, saisissant lui, de réalité, d'agressivité -"comme un "animal" traqué"-... l'avocat général, aussi éblouissant de vérité qu'à vouloir ajouter une tête à son"tableau de chasse à cour" (d'assises) ! n(Je vais demander le maximum confie-t-il, prédico-provocateur, à l'avocat défenseur)nIdriss Toma reste conforme à mon impression premièr parfait, et il est astucieux de le placer dans un contexte où il est lui même confronté à des problèmes judiciaires avec sa Chloé (pas rouquine)nDommage quand même qu'on en abuse avec "cette dame aux clebs" qui ne se trouve pas au-dessus mais dans sa tête. nJe n'en suis pas habituellement fan mais même Naidra Ayadi nous fait un grand numéro très réussi en se frottant à un cador de la magistratureaussi virtuose ce n'est plus un tribunal mais un combat sur un ring très réussi (quoiqu'elle ait failli y perdre un oeil) Même les seconds rôles sont bien décernés comme ceux de la grand-mère de l'accusé, ou encore du président du tribunal (Pascal Casanova) à la moue souriante voire sarcastique ! Superbe. Peut-être pas mécontent de voir l'accusation s'en prendre "plein le palais" (au sens propre comme au figuré, c'est à dire dans la g...) Seule Christiane Millet dépare dans ce florilège elle n'incarne pas vraiment cette race d'anciennes avocates réputées ayant fait florès, mais qui dès l'âge de la retaite venue ou même largement dépassé, se contentaient d'engranger une partie des royalties en déléguant leur plaidoirie à leurs jeunes confrères embauchées ! Les traifs restant les mêmes !nJ'ai toujours "dans la boite" les deux épisodes suivants en attente de visionnement vont-ils m'amener à ajouter une étoile à cette série prometteuse ?nEn attendant, c'est aussi bien et même un "chouïa mieux que "La loi de ...." qui était aussi une série sur les tribunaux remarquable, mais trop sujette au brio (ou pas) de ;'avocat de la défense Jouniau y avait fait un flop !nMise en délibéré du jugement au prochain épisode !nFrance 2 aurait-il réussi un redressement spectaculaire de la sélection de ses feuilletons ?nnTroisième épisode qui traite du sujet ô combien délicat du viol "parole contre parole" dont le dilemne nne facilite pas le verdict populaire... Et c'était une gageure de vouloir traiter ça en pas même une heure. Gageure ? Non désinvolture scénaristique pour un sujet aussi bâteau. Comme si ça ne suffisait pas, on emm... ce pauvre avocat avec sa teigne de fille, ((mais de quel droit une mijaurée juge-t-elle ses parents ?) ses problèmes de cerveau (un avocat pour officier ne doit-il pas être en pleine possession de ses moyens ?) et on vient ajouter d'autres énigmes dans celle-ci déjà bien compliquée. Alors la plaignante violée ou consentante ?n"Abondance de biens ne nuit pas" dit le proverbe, et bien là si là entassés dans 52 mmn ça déborde... Trop de choses viennent opacifier une histoire pas déjà limpide.nC'est comme si on avait foulu mettre un litre de vin dans une bouteille de 75 cl !nJe maintiens jusqu'à plus amples diffusions ma notatin de six étoiles et conseille à Idriss d'aller voir d'urgence son médecin !nMillet est toujours aussi peu crédible... Là, ça semble aussi difficile à soigner.nnQuatrième épisode où l'on aborde le milieu des dealers et la bestialité criminelle des forçats de la drogue... Aussi bien mijoté que les deux premiers et qui vaut cette septième étoile que j'attribue à la série 2021 (Je déteste "saison", barbarisme stupide. ... A voir la tronche des marchands de came, on se demande si ce sont des artistes où de vraies crapules ? Comme d'hab, on a tenu à faire 52 mn compliquées en entassant plusieurs choses, mais faisons-nous une raison. nDes bizarreries aussi on aurait changé de Palais de justice ? Réapparition surprise du procureur déjà vu dans un autre épisode sans contexte le meilleur acteur dans cette série qui m'a rappelé Noiret, Rochefort, Marielle qui ont dû attendre la cinquantaine pour acquérir la notoriété ou se voir attribuer un rôle principal j'ai nommé Grégoire Bonnet ! Il est stupéfiant de réalisme, de félonie, de trahison de la parole donnée au point de rouler dans la farine le plus jeune avocat du cabinet ayant cédé à son marché de dupes ! La justesse de jeu de cet acteur de 55 ans est stupéfiante et m'a rappelé les brillantes interprétations et pétrifiantes de réalité des Michel Bouquet, Jacques Monod(...) excellant dans ces rôles de sadiques impitoyables pour que justice se fasse. nAu point de s'interroger l'accusation conclut-erlle parfois de tels manigances "arrangées" avec la défense ? N'y a-t-il pas déni de justice ? nEt pour en revenir à Bonnet, qui tourne avec l'endurance d'un douze cylindres automobile (car il est loin d'être intermittent du spectacle) quant va-t-on lui donner un grand premier rôle à la mesure de son talent ? (...Je ne suis ni de la famille, ni de ses amis...) Quel gtrand art dans le cynisme ! nMême appréciation formidable pour Nadia Ayad qui renouvelle son numéro de haute-voltige dans la défense de la veuve et de l'orphelin osant braver ce vieux briscard de procureur prêt à tout. nStupéfiante et plus vraie que nature dans un rôle sur mesure !n Avant -dernier épisode nGrand retour de l'avocate ayant jusqu'alors été en pré-retraite. One woman-show désolant qui milite pour l'adage place aux jeunes. Sinon, l'intrigue est bien ficelée et aussi "bordélique" que d'habitude. Quand fera-t-on simple ? Curieusement, alors qu'on voit le beffroi de Lille un peu partout, comment et pourquoi le générique ne spécifie-t-il que la Région "Grand-Est" ? Abstraction démocratique ?nSinon, c'est vivant et toujours agréable à découvrir ...nSixième et dernier épisode nCa ne s'arrange pas pour la santé d'Idriss... Mais Nadia va terrasser ses adversaires ! Un épisode qui aura au-moins le mérite de ne pas chercher à imiter le précédent... Chloé commence à devenir agaçante. Un épisode plus pathos que les autres et qui cède à une facilité à laquelle on s'attendait.nFrance 2 le 01,08 et 15.12.2021

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