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En guerre(s) pour l'Algérie - Série (2022)

En guerre(s) pour l'Algérie - Série (2022)

En guerre(s) pour l'Algérie - Série (2022)

En 1954, la guerre de libération algérienne commence, ébranlant le régime colonial français installé depuis 1830. C'est le début de huit longues années de conflit acharné, un des plus traumatisants du siècle. A l'occasion des 60 ans des accords d'Evian, cette série documentaire livre un récit aussi éclairant que touchant, en alliant archives et témoignages de celles et ceux qui ont vécu cette guerre, en Algérie, en France ou en exil.

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Juste la fiche d'Arte avec les épisodes extraits d'articles de Marianne, Libé, Fr culture, Le point, Lumni, Nice-matin, L'Obs et RFInnhttps//www.arte.tv/fr/videos/095161-001-A/en-guerre-s-pour-l-algerie-1-6/nnEn guerre(s) pour l'Algérie (1/6)Crépuscule colonialnnSoixante ans après les accords d’Évian, cette ambitieuse série documentaire retrace l’un des plus traumatisants conflits coloniaux du XXe siècle. En archives et à travers l’expérience intime de celles et ceux qui l’ont vécu en France et en Algérie, un récit aussi éclairant que touchant. Brahim, chauffeur de car, assiste dans les Aurès, le 1er novembre 1954, à l’assassinat de deux passagers. Cet attentat, signé par le FLN, compte parmi les dizaines qui éclatent ce jour-là sur tout le territoire algérien. Il marque le début de la guerre de libération. Installée depuis 1830 en Algérie, la France coloniale est restée sourde aux alertes. Après le "Manifeste du peuple algérien" de Ferhat Abbas publié en 1943, et malgré les massacres des environs de Sétif et Guelma en 1945, cette dernière ignore encore qu’elle est condamnée, se berçant de l’illusion que "la Méditerranée traverse la France comme la Seine, Paris". Entre richesse de la plaine de la Mitidja et misère de l’immense majorité de la population, entre discriminations et insouciance, l’histoire de chacun ne paraît pas raconter le même pays. Une somme magistrale nIls sont civils algériens, Français d’Algérie, appelés du contingent, engagés et militaires de carrière français, militants indépendantistes du FLN et du MNA, combattants de l’ALN, intellectuels et étudiants, réfractaires, employés de l’administration française en Algérie, membres de l’OAS, supplétifs de l’armée française, porteurs de valises… Soixante ans après, toutes et tous, certains pour la première fois, racontent, avec une émotion intacte, la guerre telle qu’ils l’ont vécue, à hauteur de jeunes adultes ou d’enfants les douleurs subies, les actes de violence commis, les illusions brisées, les regrets et les espoirs aussi. Au-delà des mythes entretenus et des a priori tenaces, leurs récits croisés, souvent poignants, surprenants parfois, tissés avec d’extraordinaires archives dont plusieurs inédites, dénouent les fils emmêlés d’une histoire qui encombre encore les mémoires et nourrit les passions des deux côtés de la Méditerranée. Exposant avec précision l’engrenage du conflit, les concurrences de légitimité dans chacun des camps et les points de bascule conduisant de l’Algérie française à l’Algérie indépendante, ces six épisodes éclairent aussi avec acuité les traces laissées par ces années de violences dans les sociétés et les systèmes politiques des deux pays.nn===========================nnEn guerre(s) pour l'Algérie (2/6)L'insurrection algériennennExécutions sommaires, tortures, rafles, déplacements de populations… au nom de la "pacification", la France réprime violemment la révolte en Algérie, galvanisant plus encore le combat indépendantiste. Après l’attaque de villages coloniaux en août 1955 qui cause 120 morts, les massacres de quelque 10 000 civils algériens attisent le feu de l’insurrection. Tandis que Camus appelle en vain à une trêve, le Parlement vote au gouvernement de Guy Mollet les pouvoirs spéciaux et permet la mobilisation du contingent. Rivalisant avec le MNA (Mouvement national algérien) de Messali Hadj, le FLN (Front de libération nationale), clandestin, fédère de plus en plus en Algérie comme en métropole. Il organise son premier congrès en août 1956.nn=================================nnEn guerre(s) pour l'Algérie (3/6)Terrorismes et guérillannSoixante ans après les accords d’Évian, cette ambitieuse série documentaire retrace l’un des plus traumatisants conflits coloniaux du XXe siècle. Troisième volet le FLN recourt à la guérilla et au terrorisme aveugle en ville. Pour briser cette révolution en marche, l’armée française est prête à tout...nnLa répression ne suffit pas. La France tente de "conquérir les âmes et les cœurs" en confiant des missions sociales aux SAS (sections administratives spécialisées). Côté indépendantiste algérien, l’ALN (Armée de libération nationale) recourt à la guérilla et au terrorisme pour affronter l’armée française, l’une des plus puissantes du monde. Prête à tout pour briser la révolution qui s’organise, celle-ci adopte des moyens de lutte illégaux que certains généraux légitiment pourtant, en particulier la torture – "gégène" et "baignoire". Pour s’imposer comme unique représentant du peuple algérien, le FLN et le MNA se livrent à une lutte fratricide. La communauté internationale, qui s’émeut du bombardement du village frontalier de Sakiet Sidi Youssef en Tunisie, soutient de plus en plus la voie de l’indépendance. La France est fragilisée et la IVe République vacille. nn=====================================nnEn guerre(s) pour l'Algérie (4/6)"Je vous ai compris"nnSoixante ans après les accords d’Évian, cette série documentaire retrace l’un des plus traumatisants conflits coloniaux du XXe siècle. Quatrième volet de retour au pouvoir, Charles de Gaulle, accueilli en homme providentiel par les partisans de l’Algérie française, lance à Alger son fameux et ambigu "Je vous ai compris !"nnLa Ve République est proclamée par un président qui veut moderniser l’Algérie tandis que le FLN crée un Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Il ouvre aussi un second front en métropole et refuse la "paix des braves" proposée par de Gaulle. Sous le commandement du général Challe, l’armée française asphyxie l’ALN au prix du déplacement forcé d’un quart de la population algérienne dans des camps de regroupement dont les conditions de vie sont dénoncées, notamment par Michel Rocard. Zones interdites, ratissage, recours au napalm… si la victoire militaire française se dessine, elle a conduit à de nombreux renoncements. Fin 1959, le calme semble revenir. Pour combien de temps ? nn=====================================nnEn guerre(s) pour l'Algérie (5/6)"Algérie algérienne"nnRetour sur l’un des plus traumatisants conflits coloniaux du XXe siècle, soixante ans après les accords d’Évian. Cinquième épisode tandis que l’armée française maintient la pression, de Gaulle décide de laisser aux Algériens le choix de leur destin – une proposition qui sera soumise à référendum.nnMais à Alger, des ultras de l’Algérie française, s’estimant trahis, se révoltent. Ils organisent des manifestations. Cette "semaine des barricades" s’avère sanglante. La guerre tourne au conflit entre Français. Les premières négociations du gouvernement gaulliste avec le GPRA sont dans l’impasse. En métropole, la société change artistes, intellectuels, militants et étudiants dénoncent une guerre absurde et manifestent dans les rues. Quelques réseaux de soutien au FLN – les "porteurs de valises" – voient le jour. Le 8 janvier 1961, l’adoption du projet d’autodétermination de l'Algérie ouvre la voie à l’indépendance. =======================================nnEn guerre(s) pour l'Algérie (6/6)L'indépendancennRetour sur l’histoire complexe et douloureuse de la guerre d'Algérie, soixante ans après les accords d’Évian. Dernier épisode la victoire du "oui" au référendum exaspère une partie de l’armée et des Français d’Algérie.nnLes partisans les plus radicaux de l’Algérie française fondent l’OAS (Organisation Armée Secrète), qui multiplie les attentats et se renforce après l’échec du putsch d’Alger en avril 1961. La population algérienne reste mobilisée pour l’indépendance mais de Gaulle refuse de céder sur le Sahara, riche en gaz et en pétrole, récent théâtre des premiers essais nucléaires français. À Paris, la marche pacifique du 17 octobre 1961 vire au massacre. À la suite des négociations entre la France et le GPRA, qui se concluent par les accords d’Évian, le cessez-le-feu entre en vigueur le 19 mars 1962. Français d’Algérie, militaires et harkis quittent le territoire – pour beaucoup dans la précipitation. En juillet, sur fond de fractures au sein du FLN, l’indépendance de l’Algérie est proclamée. Une nouvelle histoire commence… nnRéalisation nnRafael Lewandowski Pays France Année 2022nn==================================================nnMarianne https//www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/guerre-dalgerie-la-memoire-a-lepreuve-de-la-deculpabilisatio Coupable ou victimennGuerre d'Algérie  la mémoire à l’épreuve de la (dé)culpabilisatio Par Rachel Binhas. Publié le 14/03/2022 à 1700 nnEn septembre 2021, Emmanuel Macron a demandé « pardon aux harkis », reconnaissant « un abandon de la République française ». Un exemple parmi d'autres qui pousse à se demander en matière de mémoire collective, est-on éternellement coupable ou existe-t-il une prescription ?nnL’époque est à la repentance envers et contre tous, quitte à tomber dans le premier piège des apprentis historiens, l’anachronisme. Ces dernières années, les appels à rectifier l’histoire et punir le passé défraient la chronique. Aucune limite dans le temps, les évènements et acteurs visés peuvent avoir plusieurs siècles. Ainsi, en juin 2020, plusieurs centaines de personnes manifestaient à Lille devant la statue du général Faidherbe pour réclamer le « retrait » de cette « figure du colonialisme français, violent et raciste » selon les termes des associations antiracistes mobilisées ce jour-là. La volonté de gommer les personnages historiques n’étant plus en phase avec le présent n’a aucune limite dans le temps.nnÀ LIRE AUSSI "Rente mémorielle" sur l’Algérie, souvent, Emmanuel Macron varie…nnDepuis quelque temps, l’ancien ministre de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert, n’est plus en odeur de sainteté. L’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault, également président de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage demandait, en 2020, à ce que soit rebaptisée la salle Colbert à l'Assemblée nationale. La réponse d’Emmanuel Macron ne s’est pas fait attendre « La République ne déboulonne pas de statue », déclarait le président de la République quelques jours plus tard. Elle ne doit effacer « aucun nom ou aucune trace de son histoire ». Le même Emmanuel Macron, alors candidat à la présidentielle qui avait qualifié, en février 2017, la colonisation de « crime contre l'humanité » sur une chaîne de télévision algérienne…nPas de quartier pour l’histoirennL’histoire morale fait des émules, au grand dam de bon nombre d’historiens attachés à leur discipline. Dans une tribune publiée en juin 2020 dans Le Monde, certains d’entre eux comme Jean-Noël Jeanneney, Mona Ozouf, Maurice Sartre, Annie Sartre et Michel Winock partageaient leur crainte d’une « passion justicière », soulignant que « l’anachronisme est un péché contre l’intelligence du passé. » Il y a une dizaine d’années déjà, dans Liberté pour l'histoire (CNRS éditions), les auteurs Françoise Chandernagor et Pierre Nora tiraient la sonnette d’alarme face à la « double dérive la rétroactivité sans limite et la victimisation généralisée du passé », regrettant cette « ère de la commémoration » trop souvent intéressée.nnÀ LIRE AUSSI "Les statues sont précisément une excellente occasion de raconter l’histoire"nnSi deux types de mémoires peuvent généralement être distingués, les mémoires vivantes et les mémoires appartenant au passé, elles tendent désormais à se confondre, faisant des individus les contemporains de leur passé. « Concernant les harkis, la mémoire est vivante, même chose avec les Amérindiens. Ce n’est pas la même chose avec l’histoire des Vendéens par exemple », relève l’écrivain et journaliste américain David Rieff. « La mémoire collective n’existe pas en termes scientifiques, cependant il y a un consensus mémoriel au sein de chaque époque. Aujourd’hui, à gauche, on observe un consensus victimaire du côté du mouvement woke. Et ce, alors que les inégalités économiques se multiplient… », regrette David Rieff.nnDemeure la question de la prescription en matière de culpabilité historique. Autrement dit, y a-t-il une durée au-delà de laquelle il n’est plus possible de demander des comptes au passé ? « La perspective victimaire est une mode morale. En principe, elle ne souffre d’aucune limite temporelle, répond l’écrivain américain. Or, entretenir un statut victimaire est antipolitique. »nn=======================nnOublier plutôt que débattrennCette impossibilité à établir une prescription libératoire est le propre de l’histoire comme le relève Antoine Prost « Les dettes historiques sont imprescriptibles, elles meurent par elles-mêmes, lentement, car le souvenir s’émousse », avant de citer en exemple les massacres de la Terreur. Que penser alors de la fameuse déclaration de Clemenceau en 1917, « ils ont des droits sur nous » ? « Il ne s’agit pas ici de droits éternels, explique Antoine Prost. Il faut y comprendre deux choses. Comme individus, ils ont droit à réparation. Cela prend la forme de la retraite des anciens combattants notamment. Deuxième point ils ont le droit d’avoir une politique qui fasse la grandeur de la France ; autrement dit nous avons un engagement moral à faire respecter leur victoire, une France pacifique. »nnPour échapper aux violents combats idéologiques, parfois sanglants, certains défendent l’idée de l’oubli. C’est le cas de David Rieff. Celui-ci en a même fait un livre traduit en français, Éloge de l’oubli, la mémoire collective et ses pièges (Premier Parallèle, 2018). Cet oubli prend la forme d’un silence public afin de préserver une paix sociale. « Prenons l’exemple de l’Irlande du nord, chaque camp défend sa propre mythologie, sa vérité, sa version de l’histoire. Sans gagnant ni perdant, personne n’est en mesure d’imposer une version officielle », note David Rieff. Avant d’ajouter « Doit-on continuer de défendre un récit au risque de provoquer encore de la haine, des malentendus sociaux et politiques ? N’est-il pas plus judicieux de décider chacun de garder sa propre version et maintenir un silence en public ? » Autrement dit, cacher l’histoire sous le tapis durant un temps. « Cela a été le choix d’Henri IV avec le fameux Édit de Nantes visant à mettre un terme aux conflits religieux sans fin », estime l’écrivain.nnÀ LIRE AUSSI France - Algérie « Ni excuses, ni repentance », selon le rapport de Benjamin StorannUne recommandation qui ne convainc pas tous les historiens. Benjamin Stora ne fait pas partie des adeptes de l’omission « Si jamais rien n’est dit, qu’un silence absolu s’installe, peut alors surgir une mémoire dangereuse. » Une ligne de crête se dessine alors pour garantir une juste transmission. « Il s’agit de naviguer entre absence et surabondance », conclut l’historien, auteur du rapport sur la réconciliation mémorielle autour de la colonisation et de la guerre d’Algérie. Pour Benjamin Stora, le salut d’une mémoire collective apaisée ne se trouve pas tant dans l’oubli que dans la qualité du récit passant de génération en génération « Dans la transmission, on doit faire attention à ne pas transmettre un récit fantasmé. »nn=============nnL’impossible réparatio Si la question de la prescription historique est complexe à établir, elle s’exprime lorsqu’est évoquée la question de la réparation. C’est le cas depuis 1999, avec la création de la Commission pour l’indemnisation des victimes de spoliations intervenues du fait des législations antisémites, « chargée d’examiner les demandes individuelles présentées par les victimes ou par leurs ayants droit pour la réparation des préjudices consécutifs aux spoliations de biens intervenues du fait des législations antisémites prises pendant l’Occupation ». Cette réparation peut aussi prendre la forme d’une pension telle que celle versée aux veuves de guerre. Le cadre juridique qui réglemente ces indemnisations est aménagé selon la volonté politique. Les harkis bénéficient ainsi d’un élargissement de l’aide de l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. Bien que la plupart des enfants des harkis ne soient ni des anciens combattants ni des rapatriés, ils ont accès à un dispositif d’aide particulier en matière de formation professionnelle, d’accès au logement ou encore en matière de santé.nnÀ LIRE AUSSI Algérie "le pouvoir ne peut reconnaître son passé, de peur d’être encore moins légitime"nnLa réparation se situe donc à la frontière entre histoire et politique. « Certains utilisent la commémoration pour se faire reconnaître quelque chose, une indemnisation, des avantages… Ce n’est plus une question de mémoire mais de lutte politique dans l’espace public », souligne Antoine Prost. Une position que partage Benjamin Stora « Le consensus historique sur les faits ne ferme pas le livre les enjeux sont alors ceux de l’instrumentalisation politique et idéologique. Vient alors une suite incessante de batailles afin de conserver la véracité des faits. » Les dérives, l’instrumentalisation de la mémoire n’échappent pas aux historiens. �� On ne peut empêcher la fabrication de rentes mémorielles, comme celle utilisée par des Algériens », note le spécialiste de l'histoire du Maghreb. « Parce qu’on est en panne d’avenir, on surinvestit l’histoire par le biais de la rente mémorielle. On entre alors dans une tyrannie de la mémoire. » Pas question pour autant de passer d’un excès à un autre en refusant le travail mémoriel. Benjamin Stora conclut « Les gestes ne peuvent apurer définitivement, mais cela jette les bases d’une reconstruction possible. »nn=================nnQuand Nietzsche nous mettait en gardennVisionnaire, au XIXe siècle, le philosophe allemand alertait ses lecteurs devant le manque de sens historique. Dans son livre Seconde Considération Inactuelle, Nietzsche distingue trois types d’histoire l’histoire « monumentale » mettant en avant les grands évènements et l’action, l’histoire dite « traditionaliste » ou « antiquaire » garante de la conservation, et enfin, l’histoire « critique » faite pour les opprimés et les révoltés. Or, tout passé peut être condamné. Selon le philosophe, la vie ne doit pas se laisser ensevelir sous le poids de l’histoire. Une leçon toujours actuelle.nnPar Rachel Binhasnn===================================================nnLibération lien https//www.liberation.fr/international/en-guerres-pour-lalgerie-sur-arte-la-memoire-des-vivants-20220301_GU5U2EBG35D5HDMPFFILMG3K7M/nn"nnSérie «En guerre(s) pour l’Algérie», sur Arte la mémoire des vivantsnnUn documentaire en six épisodes raconte l’un des pires conflits coloniaux du 20ème siècle par la voix de celles et ceux qui l’ont vécu, civils ou militaires, d’un côté ou de l’autre. Précieux.nn(indication sous une photo de l'époque) Soixante ans après la signature des accords d’Evian, qui ont marqué la fin d’un des conflits coloniaux les plus traumatisants du 20ème siècle, ce documentaire donne la parole à celles et ceux qui ont vécu cette tragédie. (Arte)nnpar Alexandra Schwartzbrodnpublié le 1er mars 2022 à 9h24nnAlors que la guerre fait rage en Ukraine, et que notre niveau d’angoisse est maximal, il peut sembler difficile, en tout cas masochiste, de visionner un documentaire sur la guerre d’Algérie. Et pourtant ce serait dommage de passer à côté de cette série de Raphaëlle Branche et Rafael Lewandowski, En guerre(s) pour l’Algérie, diffusée mardi 1er et mercredi 2 mars sur Arte, à raison de trois épisodes par soir de diffusion. Soixante ans après la signature des accords d’Evian, qui ont marqué la fin d’un des conflits coloniaux les plus traumatisants du 20ème siècle, il est urgent d’entendre celles et ceux qui ont vécu cette tragédie, même si les images évoquées par ces mots prononcés parfois dans un souffle ou un sanglot sont souvent difficiles à supporter.n«Il faut tout dire»nnLa force du documentaire d’Arte, racontée par la jeune comédienne Lyna Khoudri, dont la lumière nous avait tant marqué dans le film Papicha (2019) de Mounia Meddour, c’est qu’il donne la parole à tous les acteurs du conflit. Civils algériens, Français d’Algérie, appelés du contingent, engagés et militaires de carrière français, militants indépendantistes du Front de libération nationale (FLN) et du Mouvement national algérien (MNA), combattants de l’Armée de libération nationale (ALN), intellectuels et étudiants, réfractaires, personnels de l’administration française en Algérie, membres de l’Organisation de l’armée secrète (OAS), supplétifs de l’armée française, porteurs de valise… Ils parlent librement, face caméra, accompagnés par des images d’archive et leurs témoignages sont d’une incroyable force. Longtemps, en effet, une chape de plomb a recouvert les exactions commises durant ces longues années d’une guerre appelée différemment de part et d’autre de la Méditerranée  «guerre d’Algérie» en France mais plutôt «guerre de libération nationale», «guerre d’indépendance» voire «révolution» en Algérie.nPages d'histoirenLes plaies à vif de la guerre d’Algérie, soixante ans après les accords d’EviannPolitiquen18 mars 2021abonnésnnQui sait, par exemple, que le 1er novembre 1954 est à marquer d’une pierre blanche, ou plutôt noire, car c’est ce jour-là qu’a démarré la dernière guerre coloniale française quand un caïd (fonctionnaire algérien chargé d’administrer pour le compte des Français un ou deux douars, qui correspond à un village ou groupement d’habitations) va se faire tuer par un moudjahid sur la route de Biskra, entraînant au passage la mort d’un instituteur, abattu de deux balles dans le dos ? Arte a retrouvé un témoin de cet attentat, il raconte l’enchaînement de ces événements tragiques dans le premier épisode de la série. «Il faut tout dire, parce que c’est peut-être la dernière fois que je peux parler», entend-on souvent dans ces témoignages. Ils en sont d’autant plus précieux.nn(1) En guerre(s) pour l’Algérie, série documentaire de Raphaëlle Branche et Rafael Lewandowski, réalisée par Rafael Lewandowski, racontée par Lyna Khoudri. Mardi 1er et mercredi 2 mars à 20 h 50 sur Arte. Et sur arte.tv jusqu’au 27 août 2022.nn(2) A l’occasion de la diffusion de cette série, le site de l’INA propose l’intégralité des soixante-six entretiens des derniers témoins de la guerre, soit plus de 160 heures de témoignages inédits.nn(3) Un podcast INA consacré aux témoignages des femmes dans la guerre d’Algérie (6 × 45 minutes) sera aussi disponible début mars sur les plateformes d’écoute habituelles et l’application Radio France.nn"nn====================================================nnFrance culture https//www.franceculture.fr/evenement/la-serie-documentaire-en-guerres-pour-lalgerie-diffusee-sur-artenn"nnEn guerre pour l’Algérie(s) de Raphaëlle Branche et Rafael Lewandowski sera diffusée sur ARTE les 1er et 2 mars à 20h50 et sur arte.tv du 22 février au 27 août 2022.nDocumentaire En guerre(s) pour l'AlgériennPour retracer ces 8 années de conflit, En guerre(s) pour l’Algérie met en relation les vies de tous ces témoins et acteurs de la guerre. En confrontant leurs perceptions des événements et leurs émotions, en tissant leurs paroles avec de nombreuses archives, parfois inédites, cette série propose aux spectateurs une immersion dans un récit d’histoire, mais surtout dans une expérience humaine de la guerre. Leurs histoires sont aujourd’hui notre héritage.nnMardi 1er mars à 20h50 sur ArtennÉpisode 1 Crépuscule colonialnL’attentat dont Brahim est témoin à bord de son autocar le 1er novembre 1954 marque le début de la guerre de libération algérienne. Le régime colonial instauré depuis 1830 par la France en Algérie est déstabilisé. La France n’a rien vu venir. Et pourtant…nnÉpisode 2 L’insurrection algériennenPour répondre à la révolte qui gronde sur le territoire algérien, la France veut réagir vite et fort. Elle se lance dans des opérations de répression sans précédent et engage le contingent dans la guerre. Mais plus la France fait preuve d’intransigeance, plus le combat indépendantiste se justifie aux yeux des Algériens. Les maquis fédèrent de plus en plus. Le FLN se structure. En août 1956, il organise son premier congrès.nnÉpisode 3 Terrorismes et guérillanLa FLN recourt à la guérilla et au terrorisme aveugle en ville. Pour briser cette révolution, l’armée française est prête à tout. Les indépendantistes du FLN et du MNA se livrent à une lutte sans merci pour s’imposer comme unique représentant du peuple algérien. Le combat pour l’indépendance obtient de plus en plus de soutien à l’international. La France est fragilisée. La IVe République vacille. Mercredi 2 mars à 20h50 sur ArtennÉpisode 4 «Je vous ai compris»nLe Général de Gaulle arrive au pouvoir. Pour les partisans de l’Algérie française, il est l’homme providentiel. Le FLN annonce la création d’un Gouvernement Provisoire de la République (GPRA) et ouvre un second front en métropole. En Algérie, grâce aux camps de regroupement, aux zones interdites et à sa nouvelle stratégie, la France commence à écraser militairement son adversaire. Fin 1959, le calme semble revenir, mais pour combien de temps ?nnÉpisode 5 « Algérie algérienne»nLe Général de Gaulle a décidé de laisser aux Algériens le choix de leur avenir. Cette proposition sera soumise à référendum. Mais à Alger, des ultras de l’Algérie française se révoltent. Alors que le président de la République tente de premières négociations, le GPRA est divisé. C’est l’impasse. En métropole, on commence à s’interroger sur les raisons de prolonger le conflit. Le 8 janvier 1961 le projet d’autodétermination de l’Algérie est adopté. Il ouvre la voie à une indépendance de l’Algérie.nnÉpisode 6 L’IndépendancenLa victoire du Oui au référendum sur l’autodétermination finit d’exaspérer une partie de l’armée et des Pieds noirs. Les plus radicaux partisans de l’Algérie française fondent un nouveau mouvement clandestin l’OAS organise de nombreux attentats sur le sol algérien et en métropole. Mais la population algérienne reste mobilisée pour l’indépendance. En mars 1962, un cessez-le-feu est enfin signé. Français d’Algérie, militaires et harkis quittent le territoire dans la précipitation. En juillet, l’indépendance de l’Algérie est proclamée. Une nouvelle histoire commence…nnUn documentaire en partenariat avec France Culture et l'INA.nnSortie du DVD 15 mars 2022. Dans le cadre de ce partenariat, retrouvez sur France Culture ALGÉRIE 1962 La guerre d'indépendance racontée par les Algériens, une série documentaire de Rafael Lewandowski, réalisée par Rafik Zénine.nnDiffusée à l’antenne du 28 février au 3 mars à 17h dans LSD, La Série Documentairenn"nn=====================================================nnLe Point https//www.lepoint.fr/afrique/en-guerre-s-pour-l-algerie-raconter-une-nouvelle-histoire-de-cette-periode-01-03-2022-2466688_3826.phpnn"nnRéservé aux abonnésnn« En guerre(s) pour l’Algérie » « Raconter une nouvelle histoire de cette période »nENTRETIEN. Agnès Chauveau, directrice générale déléguée de l’INA, nous dit tout sur la série documentaire événement proposée sur Arte. Un projet inédit.nPropos recueillis par notre correspondant à Alger, Adlène Meddi nnPublié le 01/03/2022 à 21h44nn« C'est peut-être la dernière fois que je parle », confie Simone Aïach, militante communiste d'origine juive native de Bab El Oued. « Les gens ne savent pas cela, les gens ne savent pas cela », répète, gravement, l'écrivain Bachir Hadjadj. Ces incipit ouvrent la série documentaire, en six parties, En guerre(s) pour l'Algérie*, réalisée par Raphaëlle Branche et Rafael Lewandowski, diffusée les 1er et 2 mars sur Arte et coproduite par l'INA et la chaîne franco-allemande, une série richement étoffée de témoignages poignants et d'une rigueur historique. Parallèlement, les 160 heures d'entretiens inédits avec des témoins et des acteurs de la guerre d'Algérie seront intégralement diffusées sur ina.fr et, dès le 10 mars, les six épisodes de la série seront disponibles sur la plateforme éducati...nn"nn================================================nnLumni https//enseignants.lumni.fr/parcours/1021/en-guerre-s-pour-l-algerie.htmlnn"nnEn guerre(s) pour l’AlgériennPar L'équipe Lumni EnseignementPublication 01 mars 2022, Mis à jour 13 mars 2022nnSoixante ans après la signature des accords d’Évian, cette ambitieuse série documentaire retrace l’un des plus traumatisants conflits coloniaux du XXe siècle la guerre d’Algérie. Constituée d’images d’archives et portée par le témoignage intime de celles et ceux qui l’ont vécue, elle donne à entendre les récits, aussi éclairants que touchants, de femmes et d’hommes dont la vie a été bouleversée.nnUne série documentaire en six épisodes, coproduite par l’INA et Arte France, réalisée par Rafael Lewandowski et co-écrite par Raphaëlle Branche.nnRetour sur l’un des conflits coloniaux les plus traumatisants du XXe siècle, à travers le récit intime de celles et ceux qui l’ont vécu, en France comme en Algérie.nnIls sont civils algériens, Français d’Algérie, appelés du contingent, engagés et militaires de carrière français, militants indépendantistes du FLN (Front de libération nationale) et du MNA (Mouvement national algérien), combattants de l’ALN (Armée de libération nationale), intellectuels et étudiants, réfractaires, personnels de l’administration française en Algérie, membres de l’OAS (Organisation armée secrète), supplétifs de l’armée française, porteurs de valise... Tous et toutes n’avaient livré jusqu’ici qu’une parole retenue, rare.nnPour raconter l’histoire complexe et douloureuse de cette guerre, ils ont accepté, certains pour la première fois, de partager leur expérience. Leurs récits sont touchants, parfois violents. Ils bousculent souvent les mythes et les a priori dont ce conflit est encore marqué, soixante ans après son dénouement. Car si la guerre d’Algérie n’est plus un tabou, son récit n’en demeure pas moins imprégné de préjugés, de simplifications et de conclusions hâtives. Cette guerre continue de polariser les passions et déclenche encore débats et polémiques.nnLes Français l’identifient à un moment majeur de leur histoire collective qui a marqué et continue de marquer leur système politique, leur société, leur économie et leur culture.nnDe l’autre côté de la Méditerranée, ce conflit, qualifié de "guerre de Libération nationale", de "guerre d’Indépendance" ou de "révolution", constitue pour les Algériens une source de fierté et un ciment identitaire, en dépit des affrontements mémoriels auxquels son récit donne aussi lieu depuis l’indépendance.nnPour retracer chronologiquement ces années de conflit, la série documentaire En guerres(s) pour l’Algérie met en relation les vies de tous ces témoins et confronte leurs perceptions des événements et leurs émotions. En tissant leurs paroles avec de nombreuses archives, parfois inédites, cette série propose aux spectateurs une immersion dans un récit d’histoire mais surtout dans une expérience humaine de la guerre.nLes 6 épisodes de la sérienÉpisode 1 Crépuscule colonialnnL’attentat dont Brahim est témoin à bord de son autocar le 1er novembre 1954 marque le début de la guerre de libération algérienne. Le régime colonial instauré depuis 1830 par la France en Algérie est déstabilisé. La France n’a rien vu venir. Et pourtant…nn......................nn.......................nn"nn=============================================nnTélérama https//television.telerama.fr/tele/serie/en-guerre-s-pour-l-algerie-1-194790500-saison1.phpnn"nnSaison 1nnDocumentaire histoire - 2022 - FrancenCritique par Marie CailletetnnPublié le 22/02/2022nnSi les bombes de la Toussaint rouge signent, en 1954, le début de la guerre d’indépendance algérienne, les ferments de la révolte étaient là depuis bien longtemps. En plus de cent trente ans, la présence coloniale française a surtout rimé avec misère des populations indigènes, massacres, spoliation des terres, analphabétisme, discriminations sociales et politiques… Aveuglée par le mythe prestigieux de son empire, la France a fait fi des signaux avant-coureurs. Qu’importaient, entre autres, Le Manifeste du peuple algérien du réformiste Ferhat Abbas, publié en 1943, les manifestations de 1945 pavoisées de drapeaux algériens et noyées dans le sang. Et tandis que le pouvoir est sourd aux prémices de l’insurrection, les pieds-noirs vivent une utopie insouciante. Deux pays cohabitent, qui se croisent mais ne racontent pas la même histoire. Le fossé ne cessant de se creuser, les positions de se radicaliser.nGigantesque somme de plus de cinq heures, la série documentaire fait le choix du récit à hauteur d’hommes et de femmes des huit ans de la guerre d’indépendance, dans un vaste geste de remémoration collective. Au risque peut-être d’un trop-plein de témoignages, d’une saturation de la narration. Adossés aux nombreuses archives puisées en France et à l’étranger – dont la BBC, la télévision suisse ou suédoise –, les propos de la cinquantaine de grands témoins (militaires de carrière, appelés, Français d’Algérie, civils algériens, harkis, militants indépendantistes, ex-OAS, porteurs de valise…) disent leur expérience sensible du conflit, attestant leurs perceptions discordantes des événements. Moment décisif de notre histoire collective, trace de ce qui a marqué une génération et nous lie de part et d’autre de la Méditerranée, la guerre d’Algérie continue d’attiser passions et polémiques. À l’aube du 60e anniversaire de la signature des accords d’Évian, il est vraiment temps de s’emparer de cette histoire, dans toute sa complexité.n..............................nn"nn==========================================nnNice-matin https//www.nicematin.com/television/en-guerres-pour-lalgerie-une-serie-documentaire-choc-a-retrouver-sur-arte-749893nn"nnFrance Télévision CulturenEn guerre(s) pour l’Algérie, une série documentaire choc à retrouver sur ArtennRacontée par Lyna Khoudri, cette série documentaire de six épisodes revient sur l’un des conflits coloniaux les plus traumatisants du XXe siècle à travers ceux qui l’ont vécu...nMathieu Faure Publié le 01/03/2022 à 1324, mis à jour le 01/03/2022 à 1325nnOn va finir par croire qu’Arte est la chaîne qu’il faut absolument suivre pour se divertir, s’instruire et se coucher moins bête.nnQuelques années après la diffusion de la somptueuse série documentaire de Ken Burns qui raconte l’Histoire du Vietnam de 1858 à l’après 1973 en dix épisodes, la chaîne franco-allemande propose un produit similaire avec En guerre(s) pour l’Algérie qui, durant six épisodes de 52 minutes, revient sur l’Histoire de l’Algérie de 1954 à l’indépendance, à travers des témoignages, nombreux et denses.nnDerrière ce projet incroyable et nécessaire, on trouve l’historienne Raphaëlle Branche et le réalisateur Rafael Lewandowski, accompagnés par la narration de l’actrice Lyna Khoudri (Les Sauvages et surtout César du meilleur espoir féminin 2020 pour Papicha).nConflit colonial majeur du XXe sièclennPour raconter ce conflit colonial majeur du XXe siècle, une guerre que l’État Français n’a jamais vraiment assumée et que les manuels scolaires survolent, la production a fait un immense travail de recherches.nnAinsi, face à la caméra, ils sont plus d’une soixantaine à raconter leurs souvenirs, qu’ils soient civils algériens, Français d’Algérie, appelés du contingent, engagés et militaires de carrière français, militants indépendantistes du FLN (Front de libération nationale), du MNA (Mouvement national algérien), combattants de l’ALN (Armée de libération nationale), intellectuels, étudiants, personnels de l’administration française en Algérie, membres de l’OAS (Organisation Armée Secrète), porteurs de valises, etc... Tous livrent leur parole.nnPour certains, c’est la première fois qu’ils replongent dans leurs souvenirs douloureux, enfouis. Plus de soixante ans après le dénouement d’un conflit majeur qui, aujourd’hui, n’est visiblement plus un tabou, le documentaire permet de mettre en relation les vies et les témoignages ainsi que de nombreuses images d’archives et films privés.nnRacontée de manière chronologique, la série débute au 1er novembre 1954 avec les premiers attentats au cœur d’une Algérie qui vit sous le régime colonial français depuis 1830.nnEn multipliant les points de vue, et de tous les bords, les réalisateurs ont surtout voulu raconter une diversité. Car l’Histoire ne peut pas avoir qu’une seule version...nnPour la première fois, l’usage, connu, du napalm par l’armée française est raconté par un pilote français mais également par une maquisarde algérienne.nnIl aura fallu, notamment, plusieurs appels à témoins sur différents canaux pour récolter autant de paroles inédites car certains ne s’étaient encore jamais confiés publiquement. Comme avec chaque conflit qui date, il y avait une urgence à recueillir certaines paroles avant qu’il ne soit trop tard...nnLe lien qui unit encore aujourd’hui la France et l’Algérie ne peut pas se comprendre sans ce conflit majeur. Dans la France actuelle, des millions de personnes ont un lien, familial ou autre, avec l’Algérie.nnArte, via cette série documentaire en six épisodes, essaie de prendre de la hauteur et tente d’expliquer ce qui s’est réellement passé. Le président Emmanuel Macron a récemment lancé une nouvelle mesure de "reconnaissance" avec un objectif clair "Construire à terme une mémoire apaisée, partagée, commune à tout ce qu’ont été jusque-là les mémoires liées à la guerre d’Algérie et à la colonisation."nnUne démarche qui ne peut pas être anodine à quelques jours du soixantième anniversaire des accords d’Evian du 19 mars 1962 qui, après des négociations entre les représentants du gouvernement de la République française et du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), mettaient fin à la guerre d’Algérie.nn"nn============================================nnl'OBS https//www.nouvelobs.com/tv/20220301.OBS55124/en-guerre-s-pour-l-algerie-les-derniers-temoins.htmlnn"nn« En guerre(s) pour l’Algérie », les derniers témoinsnnCette magistrale série documentaire en six volets de Raphaëlle Branche et Rafael Lewandowski, raconte le conflit à travers le prisme de ceux qui l’ont vécu, issus de chaque camp.nPar Nathalie Funèsn· Publié le 1er mars 2022 à 13h00 · Mis à jour le 1er mars 2022 à 14h58 nnCette magistrale série documentaire en six volets de Raphaëlle Branche et Rafael Lewandowski, raconte le conflit à travers le prisme de ceux qui l’ont vécu, issus de chaque camp.nPar Nathalie Funèsn· Publié le 1er mars 2022 à 13h00 · Mis à jour le 1er mars 2022 à 14h58nTemps de lecture 6 mi La guerre d’Algérie racontée par ceux qui l’ont subie, qui l’ont faite, qui ont voulu l’empêcher… C’est une série documentaire passionnante et bouleversante, où le corps des témoins exprime encore les tragédies enfouies dans leurs souvenirs, où les mots butent toujours sur les souffrances passées. A l’approche du soixantième anniversaire des accordnnAbonnez-vous ! Soutenez le travail d'une rédaction engagée et rejoignez notre communauté de 200 000 abonnés.nnCommentaires 5 commentairesnPour réagir, je me connectenConnexio avatarn paulbernardinn a posté le 01 mars 2022 à 18h19nnJ'étais officier-marinier à la D.B.F.M. de1960 à 1962. J'avais la responsabilité d'une zone de pacification à Sidi-Amar un quartier de Nemours à la frontière marocaine. On ne m'a jamais demandé mon témoignage. J'étais du convoi qui a ramené les harkis de la marine à Oran.nnavatarna posté le 01 mars 2022 à 16h15 L'économie algérienne est la 4ème en Afrique avant l'économie marocainenet pourtant personne ne pose une question concernant le Maroc où il y a npartout des manifestations contre le gouvernement et la difficulté de vivre n(augmentation des prix ...). En veut-on à L'Algérie ou esprit revanchard et haineux ?nnavatarncavalierena posté le 01 mars 2022 à 15h24 Ils vont manger quoi maintenant que le quintal de blé va exploser..nn avatarn a posté le 01 mars 2022 à 15h56 Si vous réfléchissiez un peu ça serait bien, d'abord l'Algérie nimporte du blé russe et pas ukrainien (sinon une petite quantité) net la Russie fera tout pour satisfaire l'Algérie. Pour le payer, nà n'importe quel prix (sinon on augmentera le prix du gaz et du npétrole qu'on vous vendra -regardez la part algérienne du gaz nacheté par l'Europe vous comprendrez- et enfin on arrêtera de nvous acheter les produits inutiles !nnavatarna posté le 01 mars 2022 à 15h56 A-t-on demade aux appelles qui ont participe à cette guerre nleurs avis,elles se sont servi de documents,mais rien ne vaut la realiteenn..............................nn"nn====================================================nnRFI https//www.rfi.fr/fr/podcasts/orient-hebdo/20220218-en-guerre-s-pour-l-algérie-une-série-documentaire-en-six-épisodesnnSur ce lien accès au podcast proposé nn"nn«En guerre(s) pour l'Algérie», une série documentaire en six épisodes diffusée sur Arte. © ARTE TVnPar Eric Bataillo Les Français l’identifient à un moment majeur de leur histoire collective contemporaine. Pour les Algériens, ce conflit est une source de fierté et un ciment identitaire. « En guerre(s) pour l’Algérie » met en relation les vies de tous les témoins civils algériens, français d’Algérie, appelés du contingent, engagés et militaires de carrière français, militants indépendantistes du FLN, du MNA, de l’ALN, membres de l’OAS, supplétifs de l’armée française, réfractaires, etc., et confronte leurs perceptions des événements et leurs émotions. Une série dont nous parle l’historienne et co-scénariste Raphaëlle Branche. "

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