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Pachinko - Drama (2022)

Pachinko - Drama (2022)

Pachinko - Drama (2022)

Les espoirs et les rêves de quatre générations d’une famille d’immigrés Coréens, alors qu’ils quittent leur pays et cherchent inlassablement à survivre et s’épanouir. Racontée du point de vue de Sunja, l’histoire est un pont entre la vie de Sunja, qui commence dans la Corée du Sud du début du XXème siècle, et celle de Solomon, son petit fils, dans les années 1980.

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C’est marrant, j’ai eu un abo Apple sans rien mater pendant des mois et là j’enchaine leurs séries. Y’a moins de contenus que Netflix c’est sûr mais la quali est là bordel. Je suis pas fan de tout mais à chaque fois la quali est là. Si Netflix est le H&M des plateformes alors Apple c’est un label jap que tu peux aimer ou non mais qui fait l’effort de proposer quelque chose. Ne soyons pas naïfs non plus, Apple utilise ces histoires impossibles aujourd’hui à proposer au cinéma comme un élément différenciateur pour attirer les vrais cinéphiles exigeants versus les burgerophiles de Netlfix mais peu importe au final si ça permet à de vrais œuvres d’émerger. Je viens de finir Pachinko, une série qui raconte la vie d’immigrés sud-coréens au japon à travers quatre générations. Sur le papier, la série a tout pour plaire uniquement aux meilleurs d’entre nous, les seuls capables d’apprécier la subtilité exigeante d’une histoire complexe. Que nenni ! Même si nos yeux et notre cerveau doivent s’habituer à ne plus être abreuvés d’effets pyrotechniques balancés dans un univers connecté, même si notre corps doit faire l’effort de s’extirper ce pyj préféré qui nous pousse à binge watcher uniquement des contenus proposés, Pachinko s’impose comme une bête de série. Pour être honnête j’ai pas instantanément accroché, la faute à un univers et une histoire qui paraissent trop éloignés de mon ma vie de bobo européen tout confort. Mais au fur et à mesure, l’histoire des tous ces personnages, de cette famille, de leurs espoirs et de leurs échecs éparpillés dans le temps te prend aux tripes, tu es avec eux, tu subis ces injustices, cette bataille bien humaine pour faire ta place et tout simplement survivre dans un monde aussi beau qu’injuste. La série parle de ces personnages, héros du quotidien qui luttent pour avancer, pour s’intégrer, pour réussir sans renier leur identité. La réalisation n’est pas fainéante, la photo met à terre 80% des films ciné qui sortent en ce moment et le casting est top. Et bordel, la fin a failli me tirer une larme ce qui n’est pas courant. Et surtout j’y repense ce qui est un très bon signe vu qu’il me faut habituellement huit minutes pour oublier la majorité des séries que je termine, le temps d’un coït boulimique en somme. J’ai quand même fait des recherches sur la soundtrack de fin qui me restait en tête et j’ai compris que l’émotion ressentie était décuplée par la reprise d’une chanson qui m’est bien connu de Neutral Milk Hotel, ou quand tes propres souvenirs viennent se greffer à ce que tu vois pour créer un Gogeta émotionnel ! Bref, matez Pachinko.

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