Dustin personnage éponyme du dernier court-métrage de Naïla Guiguet nous emporte dans un univers queer pendant une soirée techno et un after. L'univers est très bien respecté, la musique tabasse fort sur toute la première partie et cela s'entend d'ailleurs car on comprend vite, à travers un mixage son qui ne fonctionne pas à mon goût, que les dialogues ont dû être refait en post. Néanmoins je trouve l'image vraiment belle et le jeu de caméra très intéressant, à la limite du documentaire. C'est ce que j'ai le plus aimé. Toute la deuxième partie de l'after marche très bien esthétiquement comme techniquement. Dommage que cela manque un peu de conflit et malgré un univers puissant et peut-être méconnu pour certains on restera sur quelque chose d'assez distant et assez froid sans rentrer vraiment en profondeur de nos personnages. Une belle envolée suivi d'un long vol plané...